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inconnu

Senor, répondit le jockey en baissant la voix : Vous avez perdu.

— Désirez-vous, senor, que nous changions de chevaux, demanda d’une voix pateline Escondrillo à son adversaire ?

— Vous vous moquez, s’écria l’Anglais qui devenait de plus en plus sérieux, car il commençait à ne plus rien comprendre.

— Allons, senor, il est temps que tout cela finisse. Commençons.

La distance fut mesurée, les cavaliers se rangèrent de chaque côté de la route, et les deux coureurs montèrent sur leurs chevaux.

Le vieux Tordillo, rappelé par tous les apprêts à ses souvenirs de jeunesse, semblait tout gaillard. Plusieurs paris simple contre, double, il est vrai, s’élevèrent en sa faveur.

— Ce sont tous des amis d’Escondrillo, me