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un monde

tager ma bonne ou ma mauvaise fortune, me dit M. L…, est un des plus fameux écuyer du Mexique, et cela me donne courage ; mais observez un peu son cheval, et dites-mois ce que vous en pensez.

— Qu’il provient de quelque réforme de régiment ; voyez, il a les oreilles coupées, la tête pendante, et ses flancs se dessinent en bas-relief ; on dirait une seconde édition de Rossinante.

— Eh bien, mon cher, ce cheval est un des plus légers et des plus infatigables qu’il soit possible de trouver. — Il y a une rouerie sous jeu.

— Comment cela ?

— Oui, des amis d’Escondrillo, se rendent à toutes les courses avec des chevaux affreux et détestables en apparence, et auxquels ils réussissent même à donner une al-