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inconnu

rité ou de peinture classique, n’en est pas moins faux pour cela. Le moine espagnol ou mexicain porte hardiment ses défauts, et ne cherche point à les farder sous les dehors de sainteté. Il sait que le peuple l’accepte tel qu’il est, et ne voit en lui qu’un principe ; comme homme privé, il est donc vrai, ce n’est que sous le rapport religieux qu’il est faux.

Si je voulais aborder de front et traiter à fond la question des couvents au Mexique, ce serait un sujet qui me mènerait trop loin, et pourrait peut-être fatiguer le lecteur. Ces lignes sont presque les seules qui auront rapport au clergé mexicain, excepté toutefois une courte description que je donnerai par la suite de la curieuse processions de la Virgen de los Remedios.

Lorsque nous arrivâmes, M. L… et moi, à