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les nombreuses coupoles peintes des couvents de Mexico ; puis, au milieu de cet amas de pierres, qui représente la ville, se dresse l’Alameda semblable à un bouquet de verdure. Toutes les chaussées qui conduisent aux diverses entrées ou gueritas, attirent le regard par leurs plantations d’arbres. À droite et à gauche, d’immenses plaines de tons tranchants et divers, ici le champ d’aloès avec sa verdure d’un mat sombre, à côté les maïs d’un vert aussi tendre que le justaucorps d’un berger de Watteau… De nombreux jardins fruitiers avec leurs éventails de bananiers et leurs milliers d’oranges qui brillent au soleil comme de l’or, s’accroupissent avec une nonchalance tout à fait créole aux bords des ruisseaux ; enfin, les haciendas célèbres de la Condesa, les Morales, la Teja, el Cebolion, etc., dont