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un monde

tout froissé, mais fort lisible encore, le billet suivant, dont voici la traduction textuelle :

« Senora Francisca Padilla : vous ne m’aimez pas… je ne sais pourquoi… car je vous ai donné tout ce que j’ai pu gagner jusqu’à ce jour. En outre, Pero Juares m’a menacé de me brouiller, ainsi qu’il l’a fait, avec le lieutenant Santanilla qui me poursuit à présent, et dit vouloir me tuer. Lui veut me tuer, et vous voudriez bien peut-être me voir mort aussi… Pour vous délivrer tous les deux de ces vilaines pensées, je prends Dieu à témoin (voto por vida de Dio), que si d’ici à demain vous ne me rendez pas une réponse satisfaisante, j’en aurai fini avec la vie.

Lorenzo Camargo. »