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un monde

qui, attachés à de longues tiges de même métal, font entendre, lorsqu’on marche, un bruit singulier et se rapprochant assez de celui que produit le serpent à sonnettes en glissant dans les savannes. Cette calzonera, ordinairement boutonnée jusqu’au-dessus des genoux, dessine fortement la cuisse ; à partir des genoux, elle reste flottante et laisse passer un large caleçon de fine toile blanche qui tranche d’une façon pittoresque avec l’éclat de sa doublure. Une longue ceinture de crêpe de chine l’attache à la taille et tient lieu de bretelles ; les extrémités de cette ceinture retombent coquettement derrière le corps en franges d’or ou de soie.

Pour chaussures, des bottines de cuir de Cordoue, armées à leurs talons d’une de ces