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un monde

Le costume mexicain, dans toute sa pureté, est réellement charmant, et peut lutter, sans désavantage aucun, contre les plus gracieuses traditions du moyen-âge. Le chapeau, de poil de vigogne, aux ailes larges et repliées aux deux extrémités, projette, sur la physionomie, une ombre de mystère, et lui donne quelque chose de cavalier et de fanfaron à la fois, qui s’adapte parfaitement avec les romanceros de la vieille Andalousie, et avec les vers si gaillardement héroïques de Caldéron de la Barca. Ce chapeau est entouré à sa base par une toquilla, gros bourrelet d’or ou d’argent, de perles parfois, quand c’est un souvenir.

Notre redingote, ou nos habits modernes, avec leur coupe flasque et tombante, sont remplacés, chez les Mexicain, par une veste