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çant au milieu, les deux extrémités de la ville, sont bordées par ces belles maisons espagnoles, toutes à balcons et à azoteas qui vous rappellent involontairement et vous expliquent les aventures des Gil Blas et des Gusman. On comprend, en considérant toutes ces énormes grilles, qui se cramponnent avec leurs angles de fer aux murailles, la facilité avec laquelle les femmes de l’ancienne Espagne avouaient leur amour. Il restait encore d’assez nombreux obstacles à franchir à leurs adorateurs, pour qu’elles pussent leur faire cet aveu sans un danger trop immédiat pour leur vertu.

Les couvents, ce décor indispensable du vieux roman, se dressent à Mexico, dans chaque rue, et attirent le regard par leurs coupoles peintes de couleurs systématique-