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MONTBARS

passé inaperçu, le combat prit un caractère de gravité qu’il n’avait pas encore atteint ; les flibustiers survivants — ils n’étaient plus que vingt hommes valides — se sachant perdus, ne daignaient plus se cacher dans les embarcations ou sur la drôme : fous de rage, sublimes de fureur, ils poussaient des cris semblables à des hurlements de tigre et demandaient l’abordage.

Laurent, toujours calme et impassible, ne cessait de consulter l’horizon : la tempête, ce dernier aide sur lequel il avait compté, lui faisait défaut.