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les spectateurs de cette scène étrange comprenaient qu’à la moindre opposition, le terrible capitaine Laurent accomplirait sa menace.

Ce fut alors un spectacle bizarre, inouï, merveilleux, que de voir une ville espagnole entière forcée de s’incliner et de s’agenouiller devant deux de ces flibustiers, ces ennemis si abhorrés que naguère elle tenait en sa puissance ! Le beau Laurent et le chevalier, la tête nue, le chapeau à la main, ne songeaient pas, au reste, à abuser de leur position : leur contenance était d’une humilité toute