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ses habitués étaient des plus restreintes : elles consistaient en eau-de-vie, vins et conserves !

Ce qui avait valu à ce cabaret sa prodigieuse célébrité, c’est qu’il servait, pour ainsi dire, de bourse et de maison de jeu aux Boucaniers.

C’était là que les juifs, attirés par l’appât du gain, venaient acheter les parts de prise ; là que les aventuriers exposaient et perdaient en une soirée des sommes qui eussent suffi à assurer l’indépendance et le bien-être de leur avenir ; là