Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VII, 1853.djvu/252

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Jeanne resta plongée dans une immobilité léthargique.

— Hélas ! se disait-il en contemplant avec des larmes dans les yeux la malheureuse enfant, et penser que je suis son bourreau ! qu’avant de me connaître la pauvre Fleur-des-Bois vivait insouciante et heureuse ! Ah ! combien n’ai-je pas été cruel tout à l’heure envers elle !… Nativa ! Nativa ! j’en suis arrivé au doute. Entre toi et celle que je t’ai si indignement sacrifiée, mon cœur, à présent, hésite. Je n’ai su comprendre ni l’admirable caractère de Jeanne, ni son