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— Nativa, s’écria de Morvan pâle d’indignation et de colère, cette cloche sonne le glas de mes funérailles ! Croyez-vous que je serais assez lâche et assez infâme pour abandonner mes compagnons à l’heure du danger ! Ces flibustiers que vous affectez de mépriser sont, après tout, des sujets du roi de France, de braves, et hardis combattants qui soutiennent l’honneur de leur patrie… Arrière, senorita ! laissez-moi passer que j’aille rejoindre mes frères.

— Tu crains pour les jours de la jeune fille qui voulait t’éloigner de moi !… n’est-ce pas, chevalier ? s’écria Nativa.