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parce que tu es beau et vaillant !… Non ! Le sentiment qui, malgré la résistance que je lui opposais, m’a tout d’abord attirée à toi, c’est celui de la pitié ! J’ai compris que tu avais cruellement souffert, desséchant les fraîches années de ta jeunesse qu’une ardente passion, t’avaient fait une précoce vieillesse de cœur. Mon imagination a reconstruit ton passé.

Je t’ai vu, te livrant plein de noblesse et de confiance à la trahison, recueillir pour prix de ta croyance et de ton dévoûment la plus noire des ingratitudes !… Alors, à mon insu, l’idée que j’étais des-