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que je n’hésiterais pas à donner ma vie pour t’épargner un chagrin ! Eh bien, le hasard te conduit-il alors à mes côtés : mon cœur, à ta vue, se serre, les larmes me viennent aux yeux, je souffre horriblement ! J’ai beau me raisonner et me dire : « Je dois être heureuse, car voici mon chevalier Louis, » je ne suis pas heureuse du tout ; au contraire ! Tu n’es plus le même homme qui apparaissait à mon imagination ravie ! Ton front me semble sévère, tes yeux méchants, ton sourire moqueur !

Je me figure que tu ris en toi-même de