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à vivre séparé du monde, loin des tristes passions de l’humanité, seul à seul avec une femme adorée, dans ces sublimes solitudes ! Alors l’image de Nativa lui apparaissait, et il ne pouvait s’empêcher de soupirer.

— Mon cher Louis, dit Montbars qui se méprit sur la cause de cette tristesse, j’ai cru, connaissant ton courage, ne pas devoir te ménager et t’avouer combien est dangereux le beau Laurent ! Je crains à présent que mes confidences n’aient eu un résultat tout différent de celui que j’en attendais ; qu’au lieu d’enflammer ton ardeur, elles n’aient jeté dans ton es-