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son vieil ami Montbars, passa un fugitif sourire de contentement.

— Tu connais donc Sainte-Anne d’Auray ? demanda-t-il à Alain une fois qu’il eût terminé sa prière.

— Si je la connais, s’écria le Penmarkais avec indignation ; voilà, jour de Dieu, une question bien bête !… Ai-je donc l’air d’un Turc ou d’un païen ? Si je la connais, ma bonne sainte Anne d’Auray, c’est-à-dire que nous sommes extrêmement liés, qu’elle m’accorde tout ce que je veux… Tenez, monsieur le cheva-