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dis-je, à détruire le gibier de l’île ; ils espéraient, par ce moyen, nous réduire à la famine et nous contraindre à abandonner Saint-Domingue. Le hasard déjoua ce calcul, et leur ruse fit notre force.

Forcés, pour vivre, à sortir des forêts, nous nous réunîmes, poussés par la nécessité et le désespoir, à des forbans ou flibustiers anglais que nous rencontrâmes : de cette époque date l’ère de notre puissance…

Les succès que nous obtînmes sur mer furent tels que la France, jusqu’alors si