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cœur est tranquille et je ne crains pas la mort… mais mon bras refuse d’obéir à ma volonté !…

— Tiens bon, mon enfant, tiens bon ! me voici, reprit le boucanier qui se mit à gravir à la force des poignets avec une vigueur surhumaine l’espace qui le séparait de Morvan. À présent, passe tes bras autour de mon col…

— Non, de Montbars, s’écria de Morvan ! Non : je ne veux pas accepter ce généreux et inutile secours, qui vous perdrait sans me sauver !… Tâchez de regagner la prison, alors vous attirerez