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L’officier, sans paraître attacher la moindre importance à cette menace, présenta deux lettres de cachet ; l’une concernait Legoff, l’autre de Morvan.

— Vous êtes parfaitement en règle, monsieur, reprit le boucanier ; tenez, voici mon épée — une épée de parade achetée avant-hier, et qui n’est jamais sortie du fourreau, — si c’était celle qui m’a souvent aidé à soutenir l’honneur de la France, je ne vous l’aurais pas donnée… Je l’aurais brisée !…

Voici encore une paire de pistolets