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de notre pavillon. Les efforts et les sacrifices tentés par notre gouvernement pour arriver à la destruction des boucaniers ont été immenses. Ces efforts nous ont coûté le plus pur de notre or et de notre sang.

— Je ne conçois pas, mademoiselle, interrompit de Morvan, qu’une nation comme l’Espagne ne puisse venir à bout d’une poignée de bandits dénués de ressources et manquant de discipline ! Souvent, j’ai réfléchi à ce fait bizarre et inexplicable.

— Vous êtes dans une grande erreur,