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donc hésiter à présent qu’il s’agit de me livrer le nom du coupable ! Votre cœur, au moment où votre bouche va prononcer un arrêt de mort, éprouverait-il une indigne pitié, une impardonnable faiblesse ! Douteriez-vous de ma parole ou de mon courage ?

Je ne puis soupçonner le courage auquel je dois la vie de mon père et la mienne, répondit Nativa, mais il n’en est pas de même de votre persévérance dont je n’ai pas encore été à même d’apprécier la portée ! Et puis, pourquoi vous le cacher ? oui, j’hésite à accepter le secours de votre bras, car il y a de ces