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De Morvan faisait pitié à voir ; ses efforts pour paraître calme, en comprimant l’expression de son désespoir, augmentaient sa souffrance.

Un moment, il eut peur de devenir fou !

Peut-être le lecteur trouvera-t-il que le jeune gentilhomme manquait de force et de caractère ; qu’il nous permette de lui rappeler que de Morvan n’avait jamais encore aimé, que l’apparition de Nativa, dans son austère solitude, avait été pour lui la révélation enivrante d’un