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pris en moi le boucanier. Mon métier ne consiste pas seulement, comme vous semblez le supposer, à se battre et prendre des navires à l’abordage : l’immense fardeau que je porté depuis dix ans, la terrible responsabilité qui pèse sur moi ont dû nécessairement agrandir mes idées, mûrir mon jugement. Je savais parfaitement, en vous proposant l’affaire de Carthagène, que le gouvernement ne serait ni en position ni en mesure de faire les avances nécessitées par cette expédition.

— Et qui fera alors ces avances ?