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— Ainsi, cher comte, si l’envie me prenait de vous perdre, vous ou tout autre de vos complices, non seulement je ne partagerais en rien votre disgrâce, mais je serais, au contraire, remercié et récompensé pour le service que j’aurais rendu à Sa Majesté ! il m’est donc permis, n’est-ce pas, cher comte, ajouta Legoff d’un air tranquille, et sans que rien ne décelât en lui l’orgueil du triomphe, il m’est donc permis, n’est-ce pas, de compter sur votre obligeance pour me présenter à madame la marquise si je n’obtiens pas du ministre Pontchartrain ce que je désire !

— Cette question me prouve, baron