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moi, cher comte, ne pensez-vous pas que le sol de l’Autriche est propre à toutes les cultures ?

À cette question, qui ne se rattachait en rien à la conversation, à cette question que rien ne semblait motiver et que Mathurin accentua d’une façon toute particulière, le comte d’Aubigné pâlit, malgré sa rare impudence, et se troubla visiblement.

— En effet, baron, répondit-il après un léger silence, Dieu bénit et protège les efforts du cultivateur qui s’adonne