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Deux heures sonnaient lorsqu’il atteignit la vaste et opulente maison de l’armateur Cointo : le cœur du jeune homme battit avec force, — c’était la première fois qu’il demandait qu’on lui rendît un service ; mais le souvenir de Nativa calma bien vite son émotion ; il se sentit heureux en songeant qu’il offrait à sa bien-aimée le sacrifice de son orgueil.

De Morvan, après avoir traversé ; une véritable foule de marins, de portefaix et de commis qui encombraient la cour du banquier-armateur, monta un esca-