Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/288

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avec une somptueuse élégance entrèrent dans la boutique et demandèrent à voir des épées ; l’arquebusier déposa les pistolets sur son établi, et sans même songer à présenter des excuses à de Morvan il ne s’occupa plus que des nouveaux venus.

— Absolument comme chez la demoiselle Cointo ! se dit le chevalier avec rage. Ces courtisans sont bien mis ; moi, je porte des haillons ; donc ils sont mes supérieurs, et je dois leur céder le pas ! Jour de Dieu ! quoique j’aie bien besoin de vêtements, je donnerais volontiers pour rien mes pistolets, afin que l’un de