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trouverez en arrivant à Brest une lettre de moi.

— Une dernière question, je vous prie, mademoiselle, poursuivit de Morvan afin de retarder le moment de la séparation. Apprenez-moi, je vous en conjure, car en vous tout est pour moi un sujet d’étonnement et de mystère, comment il se fait que vous parliez si admirablement la langue française ?

— Je suis née, il est vrai, dans les Amériques, mais j’ai été élevée jusqu’à l’âge de douze ans à la cour d’Espagne. C’est à mon excellente et auguste mar-