Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/112

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

aubaine, montra plus de scepticisme que son maître.

— Ce maquignon n’est pas le diable, comme je le croyais d’abord, dit-il, car les deux écus qu’il m’a donnés ne se sont pas changés en feuilles ; mais je veux, avant de me réjouir, attendre jusqu’à demain.

Le soupçonneux Bas-Breton fut fort étonné le lendemain, — et le chevalier partagea cet étonnement — en apercevant dans la cour un cheval réellement magnifique et un vigoureux bidet