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vince, eut le malheur de se trouver mêlé au dernier soulèvement qui a ensanglanté la Bretagne ; sa tête fut mise à prix, ses biens confisqués, et il dut prendre la fuite. Depuis lors, je n’ai plus jamais entendu parler de lui. Un de mes parents, le marquis de Plœuc, voulut bien se charger de moi, et me fit entrer à l’école des gentilshommes ; il paraît que je porte malheur à ceux qui m’aiment, car, peu de temps après, M. de Plœuc mourut.

Mon éducation achevée, je tentai de mettre à profit les connaissances que j’avais acquises, mais hélas !