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mon père, et depuis dix-sept ans je ne sais ce qu’il est devenu. Quant à mes parents, ils sont tous trop riches et trop puissants pour que je puisse leur tendre la main en signe d’amitié ; ils croiraient sans doute que je leur demande l’aumône.

— Et madame votre mère, chevalier ?

— Je ne l’ai jamais connue, mademoiselle ; ma naissance lui a coûté la vie !

— Pardonnez-moi de continuer mes