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sieur, — et moi aussi je sais que vous appartenez à une excellente maison, — est l’égal de tout le monde ; car il porte une épée, et nul n’a le droit de mettre obstacle à son courage ou à sa colère, dès qu’il combat pour la gloire de son pays ou pour l’honneur de son nom !… Je vous parle peut-être un langage en désaccord avec les habitudes des femmes de votre pays, que voulez-vous, monsieur, il faut me pardonner. Nous autres Espagnoles, nous ne sommes pas habituées à nous entendre adresser de banals hommages ; nous prenons au sérieux les paroles sérieuses que nous adressent les gens d’honneur, et nous y