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Le départ du domestique et ce tête à tête forcé et imprévu avec de Morvan, ne parut nullement contrarier Nativa : elle s’avança lentement vers le lit du malade, et s’asseyant sur une chaise, elle se mit à considérer avec une rare attention le visage décoloré du blessé.

Chose étrange, pendant tout le temps que dura cet examen, la physionomie de Nativa n’exprima aucun des sentiments que l’on eût dû s’attendre à lui voir éprouver, c’est à dire celui de la pitié où de la reconnaissance.

Au contraire, deux ou trois fois une