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paraît pas franche ! rien ne me prouve que vous n’êtes pas un complice de Legallec… Je sais bien que vous avez fait semblant de partager nos dangers, mais c’était peut-être pour mieux cacher encore votre jeu ; car enfin pourquoi, après m’avoir donné deux écus pour me faire causer sur le compte de M. le chevalier, êtes-vous venu lui demander l’hospitalité ? Qu’est-ce que vous lui voulez, à mon maître ?

— Lui faire mes offres de service, s’il a besoin d’un cheval.

Laissez-moi donc tranquille ; est-