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menacé à chaque instant d’être englouti, il retentissait des cris de désespoir et de désolation poussés par l’équipage.

— Je crois, dit Mathurin en s’adressant a de Morvan, que le seul parti qui nous reste à prendre est celui de la retraite. La position de ce navire est désespérée, aucun effort humain ne pourrait le sauver. Ne vaudrait-il pas mieux profiter du calme relatif et momentané de la mer pour regagner la terre ? Qui sait si, dans une heure d’ici, il nous sera encore donné d’opérer notre retour !