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— J’allais te tuer, Nativa, non pour me venger de toi, mon cœur n’a jamais compris la vengeance, mais pour éviter à mon chevalier Louis l’avenir affreux que tu lui aurais fait !… Insensée que j’étais !… j’oubliais qu’entre Louis et toi il y a un abîme… que veux-tu, j’avais l’esprit si troublé… qu’entre vous deux tout rapprochement serait un crime !… que quand bien même il éprouverait pour toi le plus violent amour, le devoir lui ordonnerait de fuir ta présence !

— Je ne te comprends pas, Jeanne.