Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/324

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

au milieu de la formidable flotte anglaise, dont il a déjà été parlé.

Les beaux jours de la flibuste étaient passés ; sa dernière heure allait sonner !

Deux seuls navires de l’escadre française, la Gracieuse et le Jersey avaient réussi, jusqu’au jour, à échapper aux poursuites de l’ennemi.

De Morvan, nommé capitaine du premier de ces deux navires, plutôt que de tomber au pouvoir de l’Anglais, n’avait pas hésité a braver les fureurs de la tempête ; tandis que le reste de l’escadre était à la cape sèche, il avait conservé une partie de la voilure. Cette manœuvre pouvait faire sombrer la Gracieuse, mais