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— Oui c’est possible !… Merci de ton conseil Montbars !…

Laurent s’agenouilla et resta pendant près d’un quart d’heure dans une immobilité complète.

Ce laps de temps écoulé, il se releva : un changement si complet, s’était opéré dans son visage, qu’il n’était presque plus reconnaissable.

— Ah ! cela me fait du bien, dit-il ; encore une fois, Montbars, merci !

— J’attends que tu me donnes le signal. Es-tu prêt, Laurent ?

Le flibustier interpellé, hésita.

— Montbars, dit-il, j’éprouve une singulière admiration pour toi, je t’estime