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mot, que tu seras le reflet de la gloire dont je serai, moi, le rayon.

— Attends encore, Montbars, avant d’accomplir ton œuvre de mort, dit Laurent. Puisque tu es maître de ma vie, rien ne te presse ! tu m’avertiras, n’est-ce pas, lorsque tu mettras le feu à la mine ?

— Rassure-toi, je n’ai pas, je te le répète, prié encore. Que te semble de ma proposition ?

— Oh ! je t’en prie, Montbars, ne parlons plus de cela !… Je te fais des excuses ; je te demande pardon de t’avoir, tout-à-l’heure, proposé des millions !… Tout accommodement entre nous est, je le reconnais maintenant, une chose im-