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— Laisse-moi poursuivre… Montbars, l’échec que tu as subi, en te montrant à quel point ton pouvoir était fragile, combien on a peu le droit de compter sur le dévoûment de la flibuste a dû modifier tes idées, te donner à réfléchir, je te le dis sincèrement, je regarde ta partie comme complètement perdue, et j’ajoute que cela me paraît constituer plutôt un bonheur qu’un malheur pour toi… Ton front si audacieux dans la bataille, n’était pas fait pour porter une couronne. Redeviens ostensiblement ce que tu n’as jamais cessé d’être, un brave et noble gentilhomme. Que le faut-il ? De l’or ?… Tu possèdes déjà une magnifique for-