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Montbars, je te remercie de ton aveu ; il te grandit à mes yeux et me donne l’espoir que tu sauras dignement me remplacer… que la splendeur de la flibuste ne s’obscurcira pas entre tes mains… À ton tour, tu souris d’un air de pitié. Que veux-tu ! Chaque homme a ses faiblesses. La puissance de cette même flibuste qui m’assassine si lâchement aujourd’hui, a été le rêve de toute ma vie, le but de tous mes efforts… il m’est doux de penser que mon œuvre bien-aimée ne souffrira pas de ma mort.

— Je regrette de t’arracher violemment ta dernière illusion, interrompit