Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/231

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le beau Laurent, s’effaçant contre une des parois du rocher, laissa passer devant lui ses complices : un sourire sardonique entrouvrait ses lèvres minces.

— À présent je les tiens, ils m’appartiennent, murmura-t-il ; vautrez-vous dans l’or, bêtes brutes, stupides et féroces !  !… Roulez-vous de joie sur des monceaux d’onces, de piastres et de lingots ! Profitez bien de ce premier et dernier quart d’heure de liberté que je vous accorde… de cette égalité que vous croyez posséder… Bientôt vous connaîtrez à qui vous avez affaire… Ces imbéciles, mes égaux ! Allons donc !… Si de Montbars