Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/147

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Un hibou, oiseau de malheur, l’interpellait pour lui apprendre que sa maîtresse lui avait été infidèle, et que, surprise par ses compagnes dans sa trahison, elle était morte de honte.

— Veux-tu te taire, méchante bête ! répondait l’amoureux ; hier encore j’ai vu Jeanne à la fontaine : je ne te crois pas, tu veux m’effrayer, tu mens !

L’amoureux éperonnait sa jument rouge, afin de rattraper le temps que lui avait fait perdre le hibou délateur, lorsque tout à coup le son mélancolique