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phe. Il ne me reste qu’un moyen pour sauver notre association : c’est de brûler la cervelle au traître. Cette mort fera grand bruit, j’en conviens, car Laurent est en ce moment fort populaire. Tant mieux ; il faut un exemple.

— Oui, tu as raison, Montbars, répondit Pierre, il n’y a pas d’autre parti à prendre. Parmi nous se trouvent encore de braves et loyaux compagnons, qui, si les Frères-la-Côte veulent venger Laurent, se réuniront autour de toi et sauront te défendre… Je n’attendais pas moins de ton énergie et de ta résolu-