Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/205

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Surmontant aussitôt, avec cette force de caractère que nul ne possédait à un tel degré que lui, la rage et la douleur qui lui serraient le cœur, Montbars s’empressa de reprendre la parole, afin de ne pas laisser le temps à l’équipage de délibérer.

— Frères-la Côte ! s’écria-t-il, au nom des services que j’ai été assez heureux pour vous rendre, accordez-moi une grâce… Vous entendez ? moi Montbars, je demande une grâce ! Cette fois est la première que ce mot soit sorti de mes lèvres !… Refuserez-vous de m’entendre ?…