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Côte avait trouvé dans le cœur de ses hommes un écho.

— Amis, s’écria-t-il, êtes-vous tellement dégénérés que la réflexion précède en vous l’action. Vraiment, je ne vous reconnais plus. Jadis il n’en était pas ainsi : à ma voix, vos cœurs bondissaient d’un noble enthousiasme, le canon grondait, les coutelas remplissaient leur œuvre de mort ! Ce n’était qu’après avoir vaincu l’ennemi que vous connaissiez ses ressources et sa force !… Vous étiez grands alors ! Aujourd’hui, vous me faites pitié !… Quoi ! un insolent valet de