Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/188

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avec tristesse et en baissant la voix, la vie de flibustier m’est devenue insupportable ! depuis que j’ai été témoin des atrocités commises par les Frères-la-Côte, pendant leur séjour à Carthagène, ces bandits me sont odieux !… J’ai hâte de me séparer d’eux à tout jamais !…

— Oh ! oui, mon chevalier, tu as raison, s’écria Fleur-des-Bois, ces hommes ne ressemblent plus aujourd’hui à ce qu’ils étaient jadis lorsqu’ils combattaient les Espagnols pour se défendre, et qu’ils vivaient dans les forêts. L’amour de l’or les a perdus. Moi, qui les aimais autre-