Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome X, 1853.djvu/261

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

duite qu’il devait tenir ; enfin, prenant son parti, il s’élança vers Ducasse qui s’était insensiblement rapproché de lui, et lui saisissant la main avec force :

— Monsieur le gouverneur, lui dit-il, avant d’être un courtisan, je suis un soldat ! La pensée d’attirer spécialement sur moi l’attention de Sa Majesté m’a d’abord ébloui et conduit à commettre une grave imprudence ! À présent qu’il s’agit de l’honneur de la France, le soldat se réveille et prend la place du courtisan !… Que toute la gloire soit pour vous, peu m’importe ! Ce que je veux,