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Habitués aux défrichements, les nègres placés sous les ordres de Paty, abattirent en moins d’une heure les arbres qui couvraient le fort, aplanirent le terrain et le rendirent propre à recevoir une batterie qui, par les soins de M. le vice-amiral comte de Coëtlogon, fut élevée en un instant.

Le feu commença sans plus tarder.

Les Boucaniers, disséminés autour du fort soutenaient les artilleurs français par une mousqueterie admirablement dirigée, et qui gênait extrêmement les